Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938

Obione

Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938 ou l’obione est un sous-arbrisseau, mesurant jusqu’à 60 cm. Il appartient à la famille des Amaranthaceae. Il fleurit de juillet à octobre. On l’appelle aussi Arroche faux pourpier, Halimoine faux pourpier ou encore Obione à fruits sessiles.

Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Les tiges sont ligneuses, très ramifiées, couchées sur le sol, ancrées par des racines adventices et à rameaux redressés.
Ses feuilles sont opposées, à limbe ovale-allongé, atténuées en pétiole à la base, entières, épaisses et presque charnues, blanc-argenté sur les 2 faces.
Les fleurs sont très petites, jaunâtres. Elles sont réunies en groupes formant des épis interrompus situés à l’aisselle des feuilles supérieures et à l’extrémité des rameaux.
Ses fruits sont ovoïdes, enfermés dans le calice persistant qui se gonfle, renfermant une seule graine rousse.

Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Il est abondant dans les vases salées, en particulier en bordure des chenaux d’écoulement de l’eau de mer. Il forme aussi des peuplements en rebord de falaise.
Sur l’île de Ré, il est plus que commun, notamment dans les marais.

Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Les feuilles ont une saveur salée agréable. Elles sont très bonnes ajoutées crues dans les salades ou cuites en légume, et peuvent s’apprêter de multiples manières.
On les récolte au printemps, c’est alors qu’elles sont les plus tendres ; leur goût salée est agréable en apéritif. Une des façons les plus simples de les cuisiner est de les passer quelques minutes à l’eau bouillante, sans ajouter de sel, bien sûr.
On peut les manger crues en salade, cuites dans un potage, nature ou mélangées à d’autres légumes.
Comme pour les salicornes et autres plantes des milieux salés, les cendres de l’Obione sont très riches en soude : elles étaient utilisées autrefois pour remplacer la lessive et entraient dans la composition du verre.