Sus scrofa Linnaeus, 1758

Sanglier

Sus scrofa ou le Sanglier est un Suidea.

Sa silhouette est massive. L’échine est haute. L’arrière-train est plus fin que l’avant.
Il y a un net dimorphisme sexuel.
Son pelage est sombre, noir et épais l’hiver, un peu hirsute.
Les jeunes ont un pelage rayé le premier mois (marcassins), puis roussâtre la première année.
La tête est grosse. Le museau est allongé. Les défenses sont apparentes (canines inférieures) surtout chez le mâle âgé.
Ses oreilles sont bien marquées, velues.
Il a 4 doigts aux 4 pattes, seuls les onglons 3 et 4 touchent le sol.
Il a 44 dents.

Il est présent du maquis à la forêt mixte boréale, dans des marais, des roselières, des landes, des forêts de montagne, des zones agricoles.

Les femelles (laies) de la même famille et leurs petits (marcassins) forment des hardes pouvant compter jusqu’à 50 individus.
Les mâles sont solitaires en dehors de la période de reproduction.
Les laies défendent leurs petits avec vigueur, même contre les hommes.

Sur l’île de Ré, il fut introduit par des chasseurs mais éradiqué rapidement.
Il est abattu dès sa présence attestée dans l’île. Son existence (et développement) n’est pas souhaité et souhaitable dans les fragiles milieux insulaires. En effet, sa multiplication est crainte tant il peut rapidement se développer et provoquer, par ses prédations d’omnivore, des altérations importantes de la faune et de la flore insulaire. Les dommages qu’il occasionne sur le continent sont considérables. On soulignera que les quotas annuels d’engagement des chasseurs charentais (mission de service public) pour réguler cette espèce très envahissante ne sont pas atteints et donc respectés depuis de nombreuses années...
Originalité insulaire, des spécimens venus du continent ou de l’île d’Oléron sont régulièrement pêchés par des bateaux de pêche dans les pertuis Breton et d’Antioche.