Calidris maritima (Brünnich, 1764)

Bécasseau violet

Calidris maritima (Brünnich, 1764) ou le Bécasseau violet est un Limicole de la famille des Scolopacidae.

Calidris maritima adulte
Calidris maritima adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

Il mesure de 19 à 22 cm, pour une envergure de 37 à 42 cm.
La forme du bec est similaire au Bécasseau variable. Mais son corps est plus ramassé.
Les pattes sont plus courtes.
En hiver, le milieu, la forme, la tête, le dessus et la poitrine sont uniformément gris brunâtre. Les pattes et le bec sont jaune moutarde, ce qui en fait de bons caractères distinctifs.
En vol, le plumage est essentiellement sombre avec le ventre, les aisselles et les côtés du croupion sont blanchâtres. Il a une étroite barre alaire pâle et insignifiante.
L’adulte nuptial a une tacheture noire sur la poitrine et les flancs. Le manteau et les épaules ont des motifs blanc jaunâtre et jaune rouille.
Le juvénile a un motif écailleux dû au liseré pâle aux couvertures alaires et aux scapulaires. Il a une vague nuance rouille à la calotte, aux joues et au dos.
Son contact est un bref "kvitt" et "kvit-itt".

On le rencontre sur les côtes, dans la toundra rocheuse. Lors de la migration et en hivernage, il est sur les côtes rocheuses, d’ordinaire en groupes. Il est souvent en compagnie du Tournepierre à collier.
Sur l’île de Ré, ce migrateur est observé de la mi-octobre à la mi-avril, voire d’août à la mi-mai. Il hiverne sur notre territoire.
Son nid est dans une dépression du sol.

En hiver, les bécasseaux violets vivent en groupes au sein desquels se forment les couples sans que l’on assiste à la moindre manifestation de parade.

Calidris maritima adulte
Calidris maritima adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

La nidification intervient vers la mi-mai. La femelle sélectionne une des nombreuses cuvettes grattées sur le sol par le mâle. Elle la garnit soigneusement de végétaux et d’herbes et y dépose 4 œufs vert-pâle tachés de brun. L’incubation dure 21 à 22 jours et est assurée par le mâle.

On peut ainsi l’apercevoir sur les parties rocheuses, à la limite des flots, retournant les touffes d’algues ou inspectant minutieusement les moindres crevasses à la recherche d’insectes, de cloportes ou de crustacés que la marée montante fait sortir de leur trou.