Eremophila alpestris (Linnaeus, 1758)

Alouette haussecol

Eremophila alpestris (Linnaeus, 1758) ou l’Alouette haussecol est un oiseau de la famille des Alaudidae.

Elle mesure de 16 à 19 cm.
Elle est reconnaissable au motif typique noir et jaune de la tête ou blanc.
Les plumes sont noires, saillantes sur les côtés de la calotte. Elles forment de fines cornes.
Les deux sexes et les âges sont proches. Mais le mâle est plus grand, plus marqué à la tête. Ses cornes sont plus longues. La calotte et la nuque sont brun rosé presque sans stries. Le manteau est moins strié. Les petites couvertures alaires sont brun rosé non striées.
Le juvénile a le dessus et la poitrine fortement ponctués de sombre et de pâle. La tache à la joue est à peine visible.
Le contact est une série de brefs sifflements plaintifs, unisyllabiques ou avec un "écho", "ih", "ih-duy" ou "ih-diduy".

Les Alouettes sont parfois des oiseaux très sociaux. Le regroupement en bandes intervient le plus souvent chez les populations qui vivent près des rivages mais certaines restent solitaires. Les populations du sud de l’Europe du Sud, d’Asie Mineure et d’Afrique du Nord sont sédentaires tandis que les populations nordiques sont migratrices et passent les mois d’hiver au bord des côtes. Elle est clairsemée en Europe. Elle s’est raréfiée.
Sur l’île de Ré, elle n’a été observée exceptionnellement que durant la deuxième quinzaine de décembre. Elle est observée le long des côtes françaises, du Nord jusqu’à la baie du Mont Saint-Michel. Ce sont des sujets qui viennent des côtes rocheuses arctiques et nordiques et des toundras, qui affectionnent les hivernages côtiers dans les dunes notamment. On les trouve associés avec le Bruant des neiges et le Bruant lapon... Les descentes sur les côtes charentaises sont exceptionnelles, concomitantes avec des grandes vagues de froid qui font descendre les oiseaux plus au sud que leurs stationnements habituels.

Cet oiseau est monogame. Le nid est une dépression peu profonde sur le sol que la femelle garnit d’herbes sèches, de duvet végétal et de tiges. Il est placé à proximité de pierres ou sous une petite plante dans un paysage ouvert. Une rangée de petits galets borde un côté du nid et fait office de seuil. La femelle pond 3 ou 4 œufs brillants dont la couleur varie du gris au vert pâle avec de légers points bruns. L’incubation dure 10 à 14 jours et les petits quittent le nid de 9 à 12 jours après l’éclosion. Les deux parents s’occupent du nourrissage et de l’éducation des jeunes.

Leur régime est omnivore. Elles consomment des insectes et des araignées, des fourmis, des sauterelles et des guêpes. Elles mangent aussi des escargots, ainsi que des fruits, des baies et les graines de certaines plantes.