Riparia riparia (Linnaeus, 1758)

Hirondelle de rivage

Riparia riparia (Linnaeus, 1758) ou l’Hirondelle de rivage est un oiseau appartenant à la famille des Hirundinidea.

Riparia riparia adulte
Riparia riparia adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

Elle mesure de 12 à 13 cm.
Elle est gris brunâtre terne dessus.
Elle est blanche dessous avec une bande pectorale gris brunâtre séparant la gorge blanche du ventre également dessous.
Le dessous des ailes est sombre.
Sa queue est peu profondément fourchue, sans taches blanches.
Le juvénile a des liserés pâles, ocre-roux ou blanchâtres, surtout aux tertiaires et aux couvertures sus-alaires. De loin, ces parties paraissent un peu plus claires que chez l’adulte.
Le cri de contact est un "trrch" roulé et dur.

Elle niche en colonies.
On le rencontre parfois sur des sablières, des talus et des berges des rivières, où elle creuse son nid.
Elle est très inféodée à l’eau, souvent en vols importants tout près de la surface des plans et cours d’eau pour chasser les insectes.
C’est une visiteuse d’été, qui hiverne en Afrique occidentale tropicale. Sur l’île de Ré, elle est surtout observée lors des passages migratoires de la mi-avril à la mi-mai et de la mi-juillet à la fin septembre, voire de début mars à la mi-juin et début octobre.
Ses dortoirs se trouvent habituellement dans de vastes roselières.

Riparia riparia adulte
Riparia riparia adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

Elle creuse un trou circulaire et horizontal qui peut atteindre une profondeur d’un mètre. Cet ouvrage est souvent réalisé dans la partie abrupte d’une falaise, d’une gravière, sablière ou dans la rive d’un cours d’eau.
Son nid est constitué d’herbes et de plumes. Cette chambre se situe à l’extrémité d’un tunnel sinueux creusé par les deux partenaires. La femelle pond 4 à 5 œufs d’un blanc pur d’environ 18 mm, leur incubation durera 14 jours.
Les petits sont nourris en commun, comme chez leurs congénères, avec des moucherons et d’autres petits insectes, parfois avec des libellules presque aussi longues qu’eux.
Au passage migratoire, elle est observable dans les marais et roselières de Saint-Clément-des-baleines.