Serinus serinus (Linnaeus, 1766)

Serin cini

Serinus serinus (Linnaeus, 1766) ou le Serin cini est un oiseau de la famille des Fringillidae.

Serinus serinus adulte
Serinus serinus adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

Il mesure de 11 à 12 cm.
En proportion, sa tête est grosse. Son bec est petit et court.
Son dos, son ventre et ses flancs sont toujours bien striés.
Le sourcil est long, pâle et bordant la joue la plus foncée à tache centrale pâle.
Le croupion est pâle, jaune et contrastant chez le mâle, jaune verdâtre plus terne chez la femelle.
Le mâle a le front, les motifs de la face, les côtés du cou et la poitrine jaune citron.
La femelle a le front, les motifs de la face, les côtés du cou et la poitrine blanc jaunâtre.
Le juvénile a les parties jaunes des adultes qui sont blanc beigeâtre.
Le contact est un trille aigu, argentin, "zir’r’r’rl".

Serinus serinus adulte
Serinus serinus adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

On le rencontre dans la campagne cultivée, les bosquets, les lisières des bois, les parcs, les jardins, les cimetières, des vergers…
C’est un migrateur partiel, qui hiverne dans le sud et l’ouest de l’Europe.
Sur l’île de Ré, il est observé toute l’année. Les alentours de l’Ancre Maritaise (parc de Montamer à Sainte-Marie - La Noue), en 2014, ont connu au printemps la présence d’une petite population de Serin cini qui a participé à enchanter nos visites à l’Ancre...
Il est peu farouche et très actif. On peut l’observer assez communément soit au printemps sur son poste de chant après un repérage à l’oreille ou à la mauvaise saison au gagnage dans les graminées riches en graines diverses. Les pelouses sableuses à plantes annuelles ou vivaces de Sainte-Marie, La Flotte, Le Bois, Rivedoux sont des lieux habituels où il est observable.

La femelle construit le nid sur la fourche d’un arbre fruitier, dans un conifère ou une charmille.

Serinus serinus adulte
Serinus serinus adulte
Crédits : Jean-Yves Piel

Il se nourrit essentiellement de graines et de bourgeons. En été, il est partiellement insectivore.