Tringa ochropus (Linnaeus, 1758) ou le Chevalier culblanc est un limicole appartenant à la famille des Scolopacidea.
Il mesure de 20 à 24 cm, avec une envergure de 39 à 44 cm.
Il est à peu près comme le Chevalier sylvain mais il est un peu plus fort et les pattes sont un peu plus courtes.
Les ailes sont noirâtres. Son croupion est blanc.
Les orteils dépassent à peine la queue.
La partie distale de la queue a seulement quelques barres noires très larges et serrées, ce qui la fait paraître toute noire.
Posé, il diffère du Chevalier sylvain par le dessus plus foncé avec des ponctuations moins claires, ce qui le fait paraître uniformément noirâtre de loin. La poitrine est sombre nettement séparée du reste du dessous blanc. Le cercle orbitaire est blanc. Le sourcil est blanc, ne touchant pas l’arrière de l’œil. Les pattes sont jaunes verdâtre.
L’adulte internuptial a la poitrine et le dessus presque uniformément sombres.
Le juvénile a le dessus nettement piqueté de blanc beigeâtre.
On le rencontre dans des forêts avec marais, des tourbières et des lacs.
C’est un migrateur, qui hiverne normalement dans le sud de l’Europe et en Afrique.
C’est une espèce très farouche qui est le plus souvent observée quand il s’envole, prenant très rapidement de l’altitude et s’éloignant très rapidement en zigzag comme une bécassine des marais.
Sur l’île de Ré, il est présent toute l’année, mais surtout de début juillet à mi-mai.
Il ne construit pas son nid, il dépose ses œufs dans un ancien nid d’une autre espèce (pigeon, grive ou écureuil de préférence). La ponte est constituée de 4 œufs olive taché de brun-roux dont l’incubation qui dure entre 20 et 23 jours est assurée principalement par la femelle.
Son alimentation est composée d’invertébrés. En hiver, il picore dans la vase ou en eau peu profonde, sans jamais s’aventurer loin des rives.
