Tringa stagnatilis (Bechstein, 1803)

Chevalier stagnatile

Tringa stagnatilis (Bechstein, 1803) ou le Chevalier stagnatile est un limicole de la famille des Scolopacidea.

Tringa stagnatilis
Tringa stagnatilis
Crédits : Patrice Giraudeau

Il mesure de 22 à 25 cm.
Son bec est long et droit. Il est fin comme une aiguille.
Le corps et le cou sont élancés.
Ses pattes sont longues et dégingandées.
La tête est fine.
En vol, on peut voir des ailes sombres, une zone dorsale blanche cunéiforme, étroite et longue, presque jusqu’à la nuque et les pattes dépassant largement.
En tous plumages, le sourcil est diffusément blanc. Les plumes sont blanches autour de la base du bec.
Les pattes sont jaune terne ou gris verdâtre.
L’adulte nuptial a le dessus gris brunâtre avec de nettes taches et une moirure transversale sur du noir.
L’adulte internuptial a le dessus gris et le dessous blanc avec la tête et le cou blanchâtres.
Le juvénile a le dessus sombre avec le bord des plumes distinct, étroit et clair. Il a de fines taches sur le bord des grandes couvertures alaires et des tertiaires.

Tringa stagnatilis
Tringa stagnatilis
Crédits : Patrice Giraudeau

On le rencontre dans des marais herbeux, y compris ceux des steppes, dans des tourbières dégagées dans la taïga.
C’est un migrateur, qui hiverne en Afrique et dans le sud du Moyen-Orient. Sur l’île de Ré, il est rarement observé (surtout de la mi-avril à la mi-mai, ainsi que de la mi-juin à la mi-septembre).

Il niche dans les zones herbeuses et vaseuses des mares d’eau douce, dans la steppe et les forêts boréales où la végétation est luxuriante. Mais il peut aussi se contenter d’eau saumâtre. Le nid peut être isolé ou en colonies lâches.

Il se nourrit principalement de vers, d’insectes, de larves et de bivalves.