Podarcis muralis (Laurenti, 1768)

Lézard des murailles

Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Podarcis muralis (Laurenti, 1768) ou le Lézard des murailles est un Lacertidea.

Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Il mesure jusqu’à 7,5 cm.
La queue est 1,7-2,3 fois de la longueur du corps.
Ce petit lézard est plutôt aplati, avec une collerette au bord généralement lisse et les écailles faiblement carénées.
Le motif est très variable.
La majorité des individus sont brunâtres ou gris, souvent avec des barres noires et blanches sur les bords de la queue.
Les femelles ont les flancs généralement foncés, avec parfois des tries dorsolatérales pâles, mieux marquées au niveau du cou, et couramment une bande vertébrale sombre ou une rangée de points. La ligne vertébrale est parfois remplacée par des taches sombres ou accompagnée de celles-ci, dos pouvant également être non marqué.
Les mâles sont parfois semblables, mais le motif est généralement plus complexe : souvent des taches claires sur les flancs et des marques sur le dos plus contrastées.
Les individus sont occasionnellement réticulés.
Son ventre est blanchâtre ou beige pâle, mais souvent avec au moins un peu de rouge, rose ou orange, surtout chez les mâles.
La gorge est généralement blanchâtre ou crème marquée de rouille. La pigmentation noire est en quantité variable, plus prononcée chez les mâles.
Les juvéniles sont plus ou moins comme les femelles, mais la queue est généralement gris clair.

Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Il est répandu dans la plus grande partie de son aire, mais localisé à des sites à la fois abrités et ensoleillés dans le nord, et souvent aux régions montagneuses dans le sud. Il est souvent assez commun.
Il est généralement bon grimpeur.
Il peut vivre jusqu’à 7 ans dans la nature.

Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Crédits : Cécilia Saunier-Court