Bellis perennis L., 1753 ou la Pâquerette est une Asteraceae vivace, mesurant jusqu’à 20 cm. Elle fleurit presque toute l’année. Ses autres noms : Pâquerette vivace, Fleur de Pâques, Margriette, Magriette ou encore Petite marguerite.
Sa tige est unique, dressée, portant un seul capitule et dépourvue de feuilles.
Les feuilles sont en rosettes à la base de la plante, spatulées, ordinairement crénelées et d’un vert sombre.
Les fleurs sont en tube jaunes d’or au centre et, sur le pourtour, en ligules blanches, souvent teintées de pourpre à l’extrémité et en dessous. Elles sont réunies en capitules de taille moyenne, solitaires à l’extrémité des tiges.
Les fruits (akènes) sont petits, dépourvus d’aigrette au sommet.
C’est une espèce cosmopolite. Elle est répandue sur l’île de Ré. Sur des sols humides un peu compacts, elle peut même former des peuplements presque monospécifiques.
On la trouve dans les prairies, gazons, pelouses ainsi que sur des terrains de sports engazonnés ou chemins herbeux.
Les feuilles sont tendres, croquantes et légèrement aromatiques. Elles font de bonnes additions aux salades. Il faut les mélanger à d’autres plantes, car seules elles ont un arrière-goût un peu âcre et ont tendance à irriter la gorge.
Les capitules décorent les salades. On en prépare un vin en laissant fermenter leur infusion sucrée. Les boutons peuvent être conservés au vinaigre comme les câpres.
Les feuilles et les fleurs contiennent du tanin [1], du mucilage [2], des saponines et une huile essentielle.
La pâquerette est tonique, dépurative et expectorante. Elle est aussi vulnéraire, émolliente et résolutive [3]. En usage externe, elle est antiecchymotique [4] et antiphlogistique [5].
Elle contient de l’inuline (comme la chicorée et l’artichaut, de la même famille).