Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855

Cèdre de l’Atlas

Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Crédits : Pierre Le Gall

Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855 ou le Cèdre de l’Atlas est un arbre sempervirent. Il appartient à la famille des Pinaceae. Il peut atteindre 40 m de haut. Sa croissance juvénile est faible. C’est une espèce monoïque qui fleurit en septembre. Elle est pollinisée et dispersée par le vent.

Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Crédits : Pierre Le Gall

Son port est pyramidal et s’étalant avec l’âge.
L’écorce jeune est gris clair.
Les rameaux sont longs fins, gris jaunâtre et nettement pubescents. Les branches sont plutôt dressées.
Les aiguilles (longues de 15-25 mm) sont persistantes, raides, vertes ou glauques (caractère très variable), isolées sur les rameaux longs et groupées en touffes sur les rameaux courts.
Les cônes sont dressés (longs de 5-8 cm), ovoïdes cylindriques, déprimées au sommet et se désarticulant lentement sur l’arbre au bout de 2 ans.

Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Cedrus atlantica (Manetti ex Endl.) Carrière, 1855
Crédits : Pierre Le Gall

Son aire naturelle correspond aux montagnes de l’Afrique du nord. Il fut introduit en France (région méditerranéenne).
Sur l’île de Ré, quelques pieds furent plantés dans la forêt domaniale de Trousse-Chemise. Ils s’accommodent du sol sec et calcaire.
C’est une essence de demi-lumière, réclamant un abri les premières années. Elle supporte les fortes sécheresses et les conditions hydriques irrégulières (espèce xérophile). Elle craint les brouillards.