Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769

Giroflée des murailles, Giroflée jaune, Violier jaune, Carafée

Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769 ou la Giroflée est une Brassicaceae vivace. Elle mesure jusqu’à 80 cm. Elle fleurit de mars à juin. Ses autres noms sont Giroflée des murailles, Violier jaune ou Carafée.

Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769
Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Cette plante est couverte de poils couchés.
La tige est un peu ligneuse à la base, anguleuse et rameuse.
Les feuilles sont alternes, rapprochées les unes des autres, lancéolées, aigües au sommet et entières.
Les fleurs sont grandes, jaunes ou brunes, à 4 pétales en croix, très odorantes et réunies en courtes grappes terminales.
Les fruits sont des siliques dressées, à 4 angles, un peu aplaties et blanchâtres.

Elle est abondamment plantée et se ressème parfois à proximité immédiate du pied mère, dans les murs ou à leur base. Sur l’île de Ré, on la trouve surtout dans les jardins.

Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769
Erysimum cheiri (L.) Crantz, 1769
Crédits : Cécilia Saunier-Court

La giroflée est potentiellement dangereuse, bien qu’elle ne semble pas avoir provoqué d’accidents. Sa saveur est trop amère pour qu’on puisse avoir envie de la consommer en quantité.
Outre un hétéroside sulfuré semblable à ceux des autres Crucifères, la giroflée renferme plusieurs hétérosides cardiotoxiques proches de ceux de la Digitale, en particulier le cheiroside et le cheirotoxoside, produisant par hydrolyse de la strophantidine.
La giroflée est un tonique du cœur et un diurétique, mais son emploi n’est pas sans danger.