Physalis alkekengi L., 1753

Alkékengi

Physalis alkekengi L., 1753 ou le coqueret alkekengi est une plante vivace. Il appartient à la famille des Solanaceae. Il mesure jusqu’à 70 cm. Il fleurit de mai à octobre. On l’appelle aussi alkékengi.

Physalis alkekengi L., 1753
Physalis alkekengi L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

La tige est ramifiée et velue.
Ses feuilles sont alternes, ovales, aiguës au sommet, entières, un peu molles et d’un vert mat.
Les fleurs sont assez petites, à 5 pétales soudés d’un blanc jaunâtre. Elles sont solitaires à l’aisselle des feuilles.
Ses fruits sont des baies rouge orangé vif à maturité, luisantes, prisonnières du calice qui se développe progressivement pour prendre l’aspect d’une lanterne chinoise. Les parties tendres se décomposent et la baie devient visible à travers les mailles du tissu fibreux restant.
La racine est pivotante et développée.

Physalis alkekengi L., 1753
Physalis alkekengi L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

C’est une plante d’ornement, qui peut s’échapper des jardins.
Sur l’île de Ré, le coqueret est rare à l’état sauvage.

Les baies peuvent être mangées crues, mais en plus de leur saveur acidulée, aromatique et légèrement sucrée, elles sont amères et pas toujours agréables. Elles sont meilleures cuites, préparées des compotes, des tartes, des confitures ou des chutneys.
Les fruits sont très riches en vitamine C et en provitamine A. Ils renferment aussi des sels minéraux, un principe amer et diverses autres substances.
Ils sont diurétiques, laxatifs et diaphorétiques. On les utilise frais ou séchés.

Physalis alkekengi L., 1753
Physalis alkekengi L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

Comme celles de nombreuses plantes de la même famille, les baies passent pour être toxiques lorsqu’elles sont encore vertes, du fait de la présence d’alcaloïdes. Elles sont en tout cas inoffensives à maturité ou après cuisson.