Salix caprea L., 1753

Saule des chèvres, Marsault

Salix caprea L., 1753 ou le saule marsault est un arbre caducifolié. Il appartient à la famille des Salicaceae. Il mesure jusqu’à 18 m. Il fleurit de mars à avril, avant la feuillaison. Ses autres noms sont saule cendré, saule gris, osier cendré...

Le tronc est court, à écorce gris verdâtre, lisse, devenant gris noirâtre, ponctuée de crevasses losangiques.
Ses jeunes rameaux sont pubescents, puis glabres, verdâtres ou rougeâtres.
Les bourgeons sont gros, olivâtres et légèrement pubescents.
Ses feuilles sont alternes (longues de 4-10 cm), elliptiques, ondulées sur les bords, lisses, vertes et glabres dessus, glauques tomenteuses et à nervures saillantes dessous.
Les chatons sont unisexués, odorants, dressés et sessiles. Les mâles ont des étamines velues et des anthère jaunes. Les femelles sont verdâtres.
Ses capsules [1] sont tomenteuses.

Il est commun dans presque toute la France. C’est une espèce héliophile à caractère pionnier très affirmé.
On le trouve dans des clairières, des lisières forestières, des accrus, des bois clairs.
Sur l’île de Ré, il est peu commun.

Son écorce est riche en tanin [2], astringente [3], tonique, fébrifuge [4], antiseptique et vulnéraire [5].


[1Capsule : partie renflée du sporophyte des Bryophytes, contenant les spores ; fruit sec déhiscent s’ouvrant par plusieurs fentes longitudinales

[2Tanin : substance amorphe très répandue dans le bois, l’écorce, les feuilles et/ou les racines de nombreux végétaux, apte à transformer la peau en cuir

[3Astringent : resserrant les tissus et diminuant les sécrétions

[4Fébrifuge : qui combat la fièvre et ses manifestations

[5Vulnéraire : qui contribue à la cicatrisation des plaies et à la guérison des contusions