Smilax aspera L., 1753 ou la salsepareille est une liane sempervirente, de la famille des Smilacaceae. Elle peut atteindre jusqu’à 200 cm. Elle fleurit d’août à septembre.
Cette plante est épineuse.
Les tiges sont ligneuses, grêles, flexueuse, très rameuses et épineuses.
Ses feuilles sont alternes, pétiolées, à limbe coriace, luisant, ovales en cœur ou à oreillettes, à 5-7 nervures principales, bordées d’épines, portant 2 vrilles à la base du pétiole.
Les fleurs sont petites, à 6 tépales étalés d’un jaune-verdâtre, réunies en ombelles disposées en grappes à l’extrémité des tiges et à l’aisselle des feuilles. Les mâles et femelles sont portées par des pieds séparés.
Ses fruits sont de petites baies globuleuses rouges.
On la trouve dans des haies, des bois.
Sur l’île de Ré, elle est rare.
C’est une des espèces déterminantes ZNIEFF de Nouvelle-Aquitaine.
Les jeunes pousses peuvent se manger crues ou cuites, mélangées à d’autres légumes ou servies à la façon des asperges. Leur saveur est assez peu prononcée mais agréable.
On utilisait les racines, en médecine populaire, comme dépuratif [1], diurétique [2] et tonique.
Les baies rouges contiennent des saponines qui les rendent toxiques. Le reste de la plante est sans danger.