Verbena officinalis L., 1753

Verveine officinale

Verbena officinalis L., 1753 ou la Verveine officinale est une plante vivace. Elle appartient à la famille des Verbenaceae. Elle mesure jusqu’à 80 cm. Elle fleurit de juin à octobre.

Verbena officinalis L., 1753
Verbena officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Elle a une pilosité rare mais rude.
Les tiges sont carrées et rigides.
Ses feuilles sont pennatifides, dentées, opposées. Les supérieures sont sessiles.
Les fleurs sont rose lilas, corolle à 5 pétales disposés en 2 lèvres, en longs épis élancés, sans feuilles.

On la rencontre dans des endroits secs. Sur l’île de Ré, elle est répandue, surtout en lisière des cultures ou sur la berme des routes.

Verbena officinalis L., 1753
Verbena officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Les Celtes utilisaient déjà les vertus curatives des parties vertes de cette plante, ce que la médecine officielle met cependant en doute. On emploie le segment supérieur séché de la pousse avec les feuilles. Il renferme des glucosides, des flavonoïdes et un peu d’huile essentielle. La verveine stimulerait la miction et la lactation et soignerait les inflammations de la bouche, de la gorge, de l’estomac, des intestins et des voies urinaires.

La verveine officinale était un porte-bonheur dans l’antiquité. On lui attribuait des pouvoirs magiques, comme de renforcer le fer et d’éloigner la foudre. Cette action sur le fer a une explication scientifique : la verveine, ou toute autre plante, ajoutée à du fer en fusion, a une action durcissante sur le métal, grâce au carbone qu’elle contient.