Hydrobates leucorhous (Vieillot, 1818)

Océanite culblanc, Pétrel cul-blanc

Hydrobates leucorhous (Vieillot, 1818) ou l’Océanite cul-blanc est un oiseau de la famille des Hydrobatidae.

Il mesure de 18 à 21 cm, avec une envergure de 43 à 48 cm,de grandes ailes.
Une zone blanche au croupion, très étroite, en U, avec une bande médiane grisâtre. La bande est nettement plus claire en travers des ailes.
Le dessous des ailes est sombre. Les ailes sont plus pointues et proportionnellement plus longues.
La queue n’apparaît fourchue que sous certains angles, mais les rectrices latérales remontent souvent de sorte que le bout de la queue semble effrangé de profil.
Sur les lieux de nidification, il émet des sons roucoulants et très crépitants, interrompus, de temps en temps par un "vuii-tia" en fausset et se terminant par un "bruyant "tiou-tiattéritia-tiou-tyitterié".

Le vol est très vigoureux par vent fort. L’Océanite glisse avec les ailes arquées et légèrement en cloche. Les coups d’ailes sont peu nombreux. L’oiseau oscille en s’arrêtant et se cabre...
Il niche tout au nord de l’Atlantique.
Il habite des anfractuosités le long des côtes rocheuses.
Il hiverne dans l’Atlantique sud.
Il ne suit pas les navires.
Sur l’île de Ré, on peut l’observer surtout de la mi-août à la mi-septembre. Mais il peut être présent jusqu’à la mi-janvier, ainsi que de la mi-avril à la mi-mai. En bateau, au large, l’observation des Océanites cul-blanc est un ravissement, tant leur vol est léger, fantasque, bondissant. De temps à autre, il touche délicatement la surface de la mer "cueillant" une proie de son bec légèrement recourbé.