Globicephala melas (Traill, 1809)

Globicéphale noir

Les mois d’avril et de mai sont les mois d’observation dans les pertuis charentais de Grands dauphins appelés Globicephala melas (Traill, 1809) ou le Globicéphale noir.

Globicaphala melas (Traill, 1809)
Globicaphala melas (Traill, 1809)
Crédits : Alexandre Roux

Ils peuvent mesurer 5 à 7 mètres de long et peser 2 à 3 tonnes. Ce sont des mammifères marins océaniques fréquentant le grand large
Leur coloration est uniformément sombre.
Sa tête est ronde, dépourvue de bec et surmontée d’un melon très bombé
L’aileron dorsal est beaucoup plus long que haut et moins élancé que celui des dauphins.

Globicephala melas (Traill, 1809)
Globicephala melas (Traill, 1809)
Pointe du Lizay - Les Portes
Crédits : DR

Pour faire ce genre d’observation, il faut être là au bon moment. Comme ce plaisancier qui a transmis au centre de recherches sur les mammifères marins, l’Observatoire PELAGIS de La Rochelle, les photographies de l’heureux instant qu’il a vécu lors de cette rencontre pas banale dans le pertuis d’Antioche. Imaginez-vous entouré d’une centaine d’animaux, pouvant mesurer 5 à 7 mètres de long et peser 2 à 3 tonnes ! Ce sont des mammifères marins océaniques, c’est-à-dire fréquentant le grand large, leur coloration est uniformément sombre, la tête est ronde, dépourvue de bec et surmontée d’un melon très bombé. L’aileron dorsal est beaucoup plus long que haut et mon élancé que celui des dauphins.

Globicaphala melas (Traill, 1809)
Globicaphala melas (Traill, 1809)
Crédits : Ré Nature Environnement

Jusqu’à ce qu’une étude soit lancée par l’Observatoire PELAGIS sur cette espèce, on pensait qu’ils passaient annuellement dans les pertuis pour communiquer au groupe la géographie des lieux, comme refuge d’eaux calmes et abritées, riches en nourriture. Les premières années ont fait apparaître que ce seraient deux groupes qui nous visitent.
Dans ces groupes ont été observés de très jeunes animaux, reconnaissables à leur petite taille,1,70 m tout de même, et à leur peau fripée de nouveaux nés, certains traînant des restes de placenta. Ce qui laisse à penser, même si ce n’est pas une donnée scientifique, mais tellement plus romantique, que nos visiteurs utiliseraient les pertuis comme "nursery". Le temps que les nageoires se raffermissent pour permettre aux jeunes de suivre les parents vers le grand Atlantique.

Globicephala melas (Traill, 1809)
Globicephala melas (Traill, 1809)
La Saucière - Les Portes
Crédits : DR

Les pertuis charentais constituent donc une zone intéressante pour l’observation des globicéphales noirs dont les populations Atlantiques sont mal connues, cette espèce devrait être prise en compte dans la gestion du patrimoine naturel marin.