Orobanche artemisii-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829

Orobanche de la picride

Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Orobanche artemisii-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829 ou l’orobanche de la picride est une plante vivace, mesurant jusqu’à 50 cm. Elle appartient à la famille des Orobanchaceae. Elle fleurit de juin à juillet. On l’appelle aussi orobanche de l’armoise des champs.

Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Cette plante n’a pas de chlorophylle.
Les tiges sont érigées, le plus souvent non ramifiées.
Ses feuilles sont squamiformes et alternes.
La corolle est peu dilatée à la base, jaune pâle teintée et nervurée de violet. Elle a 5 lobes et 2 lèvres, ainsi que 4 étamines.
Ses stigmates sont pourpres. Les filets ont des étamines très poilus à la base.

Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Orobanche artemisiae-campestris Vaucher ex Gaudin, 1829
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Elle est présente dans des rochers, des prés.
Sur l’île de Ré, elle est répandue, comme le sont ses hôtes habituels, Picris hieracioides et Picris echioides. Le binôme est également synonyme d’Orobanche artemisiae. On trouve, très rarement, cette orobanche parasitant Artemisia campestris subsp maritima.