Rosmarinus officinalis L., 1753

Romarin

Rosmarinus officinalis L., 1753
Rosmarinus officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Rosmarinus officinalis L., 1753 ou le Romarin est un arbrisseau, appartenant à la famille des Lamiaceae. Il mesure jusqu’à 150 cm. Il fleurit de février à mai. Ses autres noms sont Herbe aux couronnes, Rose des marais, Rose de la mer, Rose-marine...

Rosmarinus officinalis L., 1753
Rosmarinus officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Les feuilles sont sessiles, coriaces, oblongues, vert luisant au dessus et blanchâtre en dessous.
Les fleurs sont en grappes, bleu pâle à violet.
Son calice [1] est velu, à dents bordées de blanc.

On le trouve sur sol calcaire. Sur l’île de Ré, il n’est jamais subspontané. Il est surtout planté.

Rosmarinus officinalis L., 1753
Rosmarinus officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

Le romarin renferme une huile essentielle.
Toute la plante est stimulante, stomachique [2], carminative [3], cholagogue [4] et antiseptique.
L’essence obtenue par distillation peut exercer une action excitante sur le système nerveux. Il faut éviter de boire trop fréquemment des tisanes de romarin. Ne pas utiliser pendant la grossesse.
Cette plante a un rôle hépatoprotecteur. Elle maintient constante la fluidité membranaire, permettant une activité enzymatique normale du foie. Le romarin est un cicatrisant.

Il était considéré comme un allié de la mémoire et un symbole de l’amour. On en tressait autrefois des couronnes pour les fiancés et on ajoutait le romarin comme porte-bonheur au bouquet de la mariée.

Rosmarinus officinalis L., 1753
Rosmarinus officinalis L., 1753
Crédits : Cécilia Saunier-Court

[1Calice : partie externe d’un périanthe complet, le plus souvent verte, formée de sépales

[2Stomachique : qui facilite la digestion, qui est bon pour l’estomac

[3Carminatif (-ve) : qui facilite l’expulsion des gaz intestinaux

[4Cholagogue : qui permet l’évacuation de la bile