Epidalea calamita (Laurenti, 1768) ou le Crapaud calamite est un amphibien de la famille des Bufonidea.
Il mesure jusqu’à 10 cm. Les femelles sont plus grosses que les mâles.
Il est trapu, aux pattes courtes avec des glandes parotoïdes proéminentes plus ou moins parallèles, une pupille horizontale et une ligne vertébrale avec des marques sombres.
L’œil est jaune.
Les tubercules sous l’orteil le plus long sont généralement disposés par paires.
La gorge du mâle est bleuâtre ou violacée.
Le gros sac vocal externe est sous la gorge.
Il chante essentiellement la nuit, généralement en chœur, commençant peu avant le coucher du soleil, mais s’entend parfois également en journée.
Le coassement est fort et roulé, comme un moteur tournant très bas, répété de nombreuses fois.
Par des nuits calmes et tranquilles, les chœurs peuvent s’entendre à plus de 2 km.
Le chant peut être confondu avec celui d’un Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus) et parfois stimulé par des bruits y ressemblent vaguement, tels que le passage d’un train.
Il est presque exclusivement nocturne.
Dans le nord de son aire, il se rencontre principalement en plaine, en milieux ouverts sableux et ensoleillés, dont les landes et les dunes, souvent près de la mer, et les berges dégagées des cours d’eau, ainsi que dans les marais salants et les milieux perturbés tel que les carrières de sable.
Il a tendance à courir par petits à-coups comme une souris, au lieu de marcher ou sauter. Il escalade bien les talus escarpés…
Il creuse souvent des terriers peu profonds dans la terre meuble avec ses pattes avant et parfois ses pattes arrière.
Il chasse souvent en milieux ouverts.
Lorsqu’il se sent menacé, le Calamite gonfle son corps et lève l’arrière-train. Il produit aussi une odeur caractéristique.
C’est un hivernant terrestre.
Il peut vivre jusqu’à 17 ans dans la nature, plus en captivité.
