Chondrilla juncea L., 1753

Chondrille à tiges de jonc

Chondrilla juncea L., 1753 ou la Chondrille à tige de jonc est une Asteraceae vivace. Elle mesure jusqu’à 120 cm. Elle fleurit de juillet à septembre. On l’appelle aussi Chondrille effilée.

Chondrilla juncea L., 1753
Chondrilla juncea L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

La tige est dressée, très rameuse, à rameaux effilés, glabre dans sa partie supérieure, mais hérissée vers le bas de poils durs, recourbés, rosâtres.
Les feuilles inférieures sont groupées en rosette, grandes, profondément divisées et disparaissant généralement à la floraison. Les feuilles de la tige sont rares et espacées, de plus en plus petites vers le sommet de la plante et devenant étroites et entières.
Les fleurs sont toutes ligulées, jaune. Elles sont rassemblées en petits capitules, eux-mêmes groupés par 2-4 à l’extrémité des rameaux.
Les fruits sont des akènes allongés, munis de 5 dents au sommet et surmontés d’une aigrette plumeuse.

Chondrilla juncea L., 1753
Chondrilla juncea L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

On la trouve dans des endroits secs. Sur Ré, elle est très fréquente dans les cultures abandonnées, du moins dans le tiers sud-est de l’île.

Chondrilla juncea L., 1753
Chondrilla juncea L., 1753
Crédits : Pierre Le Gall

Les jeunes feuilles forment l’une des meilleures salades sauvages. Elles sont tendres, croquantes et savoureuses, ne nécessitant que le plus léger assaisonnement. Contrairement à celui de Composées voisines (laitues sauvages, pissenlit, etc.), leur latex n’est pas amer.
Plus tard, lorsque la plante s’est développée, seules peuvent être utilisées les jeunes pousses à l’extrémité des tiges. Tendres et agréables, elles sont ajoutées aux salades ou cuites à la vapeur.
Puis lors de la floraison, les capitules peuvent être utilisés, comme décoration comestible.
La Chondrille passe pour apéritive et diurétique.