Cytisus scoparius (L.) Link, 1822 ou le Genêt à balai est un arbrisseau caducifolié, appartenant à la famille des Fabaceae. Il mesure jusqu’à 3 m. Cette espèce fleurit de mai à juillet. Elle est pollinisée par les insectes. Ses autres noms sont Spartier à balais, Genettier, Brande...
Les tiges sont dressées, vertes, ramifiées, anguleuses et glabres.
Ses jeunes rameaux sont à 5 angles et glabres.
Les feuilles inférieures sont pétiolées et à 3 folioles. Les supérieures sont simples et rapidement caduques.
Ses fleurs sont isolées ou par 2-5 sur les rameaux de l’année précédente. Elles sont grandes, papilionacées, jaunes, pédicellées, à calice glabre.
La gousse [1] est hérissée de longs poils caducs et comprimés.
Il est commun partout, sauf en région méditerranéenne et en Corse, où elle est rare. Il est présent dans des régions à hivers doux (résiste mal aux très basse températures).
Sur l’île de Ré, il n’est pas très fréquent.
Cette plante est mellifère. Elle est diurétique [2], purgative, vomitive et cathartique [3], mais aussi toxique.
Ses parties vertes et ses fleurs renferment des alcaloïdes [4] toniques pour le cœur et la circulation sanguine. La médecine populaire l’utilise en tant que dépuratif, comme remède contre la goutte, les rhumatismes, les lésions hépatiques, les calculs rénaux et la jaunisse. L’homéopathie l’emploie pour traiter les troubles du rythme cardiaque et les affections cutanées. Ne pas utiliser en cas d’hypertension, ni pendant la grossesse.
L’action diurétique des fleurs a été confirmée par l’usage et par les tests modernes pharmacologiques, mais à dose trop forte, on peut observer des vomissements, des vertiges, un ralentissement du rythme cardiaque et des convulsions. Dans les cas graves, l’intoxication peut évoluer vers une paralysie et un coma. Quoiqu’il est soit, toujours demander l’avis d’un professionnel de la santé, avant utilisation.