Glechoma hederacea L., 1753 ou le Lierre terrestre est une Lamiaceae vivace. Il mesure jusqu’à 40 cm. Il fleurit entre mai et septembre. Il est pollinisé par les insectes et dispersé par les fourmis. Ses autres noms sont glechoma faux-lierre, herbe de Saint-Jean, couronne de terre...

Les tiges stériles sont rampantes. Les fertiles sont redressées.
Ses feuilles sont molles assez longuement pétiolées, suborbiculaires, réniformes ou cordées, crénelées, vert-jaune, à nervation palmée.
Les fleurs sont violacées, odorantes, disposées par 2-5, à l’aisselle des feuilles et orientées du même côté.
Son calice [1] est tubuleux, droit, à 5 dents légèrement inégales. La corolle est bilabiée, longue de 15-20 mm et à gorge dilatée.

Il est commun à très commun partout, mais assez rare en région méditerranéenne. C’est une espèce de demi-ombre ou héliophile.
On le trouve dans des aulnaies-frênaies, chênaies, hêtraies-chênaies, haies, sur le bord des chemins.
Sur l’île de Ré, il est rare.

Cette plante est mellifère. Elle est tonique, béchique [2] et antiscorbutique.
Elle contient de la vitamine C, des tanins. Elle est utile contre la bronchite, la grippe, l’asthme. Elle est expectorante [3], tonique et astringent [4].
Les jeunes feuilles sont bonnes crues, mélangées à d’autres salades, hachées finement avec du fromage de brebis frais, dans les salades de lentilles et de pois chiches.
Le lierre terrestre contient à faibles dose une molécule toxique, le pinocamphone. Il doit être consommé avec modération.