Helleborus foetidus L., 1753 ou l’hellébore fétide est une Ranunculaceae vivace, mesurant jusqu’à 80 cm. Elle fleurit de mars à avril. Elle est pollinisée par les insectes et dispersée par les fourmis. Ses autres noms sont ellébore, pied de Griffon, rose de serpent, patte d’ours, mords-cheval, pain de couleuvre, herbe aux bœufs...

Elle a une odeur fétide. Cette plante est glabre restant verte l’hiver
La tige est épaisse persistante, dépourvue de feuilles à la base, mais très feuillée ensuite jusqu’aux rameaux.
Ses feuilles sont toutes caulinaires, coriaces, pédalées, à 7-11 folioles lancéolées, dentées.
Elle a de nombreuses fleurs verdâtres, pédicellées, retombantes. Les tépales sont verts, parfois bordés de rouge, dressés.
Les bractées [1] sont ovales et vert pâle.
Ses follicules sont plus longs que larges et à bec égalant la moitié de leur longueur.

Elle est commune dans pratiquement toute la France. Elle est rare dans le nord et en Picardie et nulle en Bretagne.
C’est une espèce héliophile ou de demi-ombre.
On la rencontre dans des forêts thermophiles un peu sèches, des bois clairiérés, des lisières forestières, des haies, ou encore sur des pelouses, des chemins, des rocailles.
Elle est rare sur l’île de Ré.

Cette plante est mellifère.
Les hellébores sont irritantes et toxiques. Mais leur usage médicinal a parfois provoqué de graves troubles cardiaques.
Ces plantes renferment un hétéroside cardiotoxique, des saponosides, des alcaloïdes et de la protoanémonine.
Les hellébores étaient autrefois employées comme purgatif, émétique [2] et vermifuge, voire comme remède contre la folie. Mais ces usages sont dangereux.