
Quercus ilex L., 1753 ou le chêne vert est un arbre sempervirent, de la famille des Fagaceae. Il mesure jusqu’à 20 m. Il rejette de souche. Il fleurit d’avril à mai. Ses autres noms sont yeuse, chêne faux houx, chêne à glands doux...

Le tronc est court et souvent tortueux. Son houppier [1] est dense arrondi.
Son rhytidome [2] est noirâtre, écailleux (écailles petites et plus ou moins carrées), finement fissuré.
Les jeunes rameaux sont d’abord pubescents et blanchâtres, puis gris verdâtre et glabrescents.
Ses feuilles sont alternes, coriaces, petites (longues de 3-5 cm), de forme variable (entières, lâchement dentées ou épineuses), à court pétiole, vert foncé et luisantes dessus, pubescentes et blanchâtres dessous.
Les fleurs sont unisexuées : les mâles très abondantes, en longs chatons pendants à la base des pousses de l’année, les femelles minuscules, terminales, par 2-3.
Ses glands sont bruns, de dimensions variables (longs de 1-3 cm).

Il est très commun dans la région méditerranéenne (Corse comprise). Il est disséminé dans le sud-ouest et le long du littoral atlantique de la Bretagne à Arcachon. C’est une espèce thermophile, mais résistante au froid. Il est héliophile.
On e rencontre dans des bois clairs, des garrigues.
Sur l’île de Ré, il est très abondant. Il est présent partout.

L’écorce du chêne est appliquée en usage externe. Ses tanins [3] sont hémostatiques [4], astringents [5] et calment les démangeaisons liées aux maladies cutanées, aux plaies, aux hémorroïdes et aux inflammations de la bouche et de la gorge (gargarismes).
Ses glands peuvent être récoltés quand ils sont encore verts : on les fait bouillir à plusieurs eaux pour en diminuer l’amertume. Ils sont alors consommables.