Reynoutria japonica Houtt., 1777 ou la renouée du Japon est une plante vivace. Elle appartient à la famille des Polygonaceae. Elle mesure jusqu’à 250 cm. Elle fleurit d’août à septembre.
Cette plante est glabre, robuste et formant souvent de petits fourrés.
Les tiges sont grandes, dressées, sillonnées, creuses et brun-rouge.
Ses longs rhizomes propagent la plante.
Les feuilles font 10-15 cm de long. Elles sont longuement pétiolées, largement ovales, aiguës au sommet, tronquées ou arrondies à la base, parcourues de nombreuses nervures en réseau.
Ses fleurs sont très petites, blanchâtres, parfois teintées de vert ou de rose. Elles sont groupées en larges panicules à l’aisselle des feuilles.
Les gaines [1] sont courtes.
Ses épis [2] sont lâches, souvent ramifiés, axillaires.
Les fruits (akènes) sont à 3 angles, bruns, luisants.
Elle est originaire d’Asie. On la trouve dans des jardins. Elle est souvent subspontanée.
Sur l’île de Ré, elle n’a pas été observée depuis 2014.
C’est une plante très envahissante.
Les jeunes pousses feuillées et les tiges sont très appréciées au Japon. Leur saveur acidulée rappelle celle de la rhubarbe, en plus doux. On les fait cuire brièvement à l’eau pour les manger avec une sauce légère à base d’huile de sésame et de sauce de soja. Les tiges ayant commencé à se développer peuvent être pelées et employées de la même manière.
Les japonais en préparent une sorte de choucroute en les conservant au sel dans un récipient, pressées sous une lourde pierre.
Ils consomment également les racines après les avoirs fait macérer dans de l’eau et cuire.
Entre autres éléments, la renouée renferme de l’acide oxalique.